24 novembre 2024

Les guerres : moteurs controversés de l’évolution de l’humanité

 

Les guerres : moteurs controversés de l’évolution de l’humanité

Introduction

Depuis les débuts de l’humanité, les guerres ont été des épisodes récurrents de l’histoire humaine. Si elles sont souvent associées à la souffrance, à la destruction et à la perte, il est également argumenté qu’elles jouent un rôle crucial dans l’évolution des sociétés. Ce paradoxe soulève une question fondamentale : les guerres sont-elles nécessaires à l’évolution de l’humanité ? 

Cette thèse explore les différents aspects de cette idée en examinant les impacts positifs que les guerres ont pu avoir sur le progrès social, technologique et politique, tout en reconnaissant leurs conséquences dévastatrices.

1. Les guerres comme catalyseurs de progrès technologiques

Les conflits armés ont souvent été à l’origine de développements technologiques majeurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple, des innovations comme le radar, la pénicilline et les premiers ordinateurs ont vu le jour. Ces avancées ont ensuite été adaptées à des usages civils, améliorant ainsi la qualité de vie de millions de personnes.

De plus, la course à l’armement pendant la guerre froide a stimulé des progrès significatifs dans des domaines tels que l’exploration spatiale et les télécommunications. La rivalité entre les grandes puissances a conduit à la création de technologies qui sont aujourd’hui indispensables, comme le GPS ou Internet.

2. L’évolution des structures politiques et sociales

Les guerres ont également joué un rôle dans la transformation des structures politiques et sociales. Les révolutions, souvent associées à des conflits armés, ont conduit à des avancées démocratiques et à la reconnaissance de droits fondamentaux. La Révolution française, par exemple, a été un événement marquant qui a remis en question les monarchies absolues et ouvert la voie à des réformes sociétales majeures.

Par ailleurs, la Première Guerre mondiale a favorisé l’émergence de nouveaux états-nations et a accéléré la décolonisation au XXe siècle. Ces transformations ont souvent été le catalyseur de progrès en matière de justice sociale et d’égalité.

3. La stimulation des collaborations internationales

Malgré leur caractère destructeur, les guerres ont parfois servi de leçons qui ont incité les nations à coopérer pour prévenir de futurs conflits. La création des Nations unies après la Seconde Guerre mondiale illustre cette dynamique. Cette organisation a été conçue pour promouvoir la paix et la sécurité internationale, favorisant ainsi le dialogue et la collaboration entre les États.

De plus, les guerres ont conduit à la rédaction de traités et de conventions visant à protéger les droits humains, comme les Conventions de Genève. Ces initiatives résultent souvent d’une volonté commune de tirer des enseignements des horreurs passées.

4. Les limites et les conséquences tragiques des guerres

Malgré ces arguments, il serait irresponsable de minimiser les conséquences dévastatrices des guerres. Les pertes humaines, les destructions matérielles et les traumatismes psychologiques qu’elles engendrent sont immenses. De plus, les conflits peuvent accentuer les inégalités et créer des instabilités à long terme.

Cependant, cette réalité n’efface pas le fait que les guerres, par leur nature, ont souvent forcé les sociétés à s’adapter et à innover, éléments essentiels de l’évolution humaine.

Conclusion

Les guerres, bien que tragiques, ont joué un rôle ambigu dans l’histoire de l’humanité. Elles ont été à la fois des catalyseurs de progrès et des sources de souffrance profonde. Considérer qu’elles sont « nécessaires » à l’évolution humaine n’implique pas de les glorifier, mais plutôt de reconnaître leur impact sur le développement technologique, social et politique. Cette compréhension pourrait nous aider à chercher des alternatives pour favoriser le progrès sans recourir à la violence et à la destruction.

11 juillet 2023

ZFE et GPS

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) sont devenues un sujet brûlant dans le domaine de l'environnement et de la mobilité urbaine. Ces zones, mises en place dans de nombreuses villes à travers le monde, visent à réduire la pollution atmosphérique en limitant l'accès des véhicules les plus polluants à certaines zones urbaines. Bien que ces mesures soient applaudies pour leurs avantages environnementaux potentiels, elles peuvent également avoir des incidences sur d'autres aspects de notre vie quotidienne, notamment sur les systèmes de navigation par satellite, tels que les GPS.

Les GPS sont devenus des outils indispensables pour de nombreux conducteurs, les aidant à trouver leur chemin dans les villes et les guider vers leur destination. Les GPS utilisent des signaux satellites pour déterminer la position exacte d'un véhicule et fournir des itinéraires précis. Cependant, l'introduction des ZFE peut poser certains problèmes aux GPS.

L'une des principales incidences des ZFE sur les GPS est liée aux mises à jour des cartes. Lorsqu'une ZFE est créée ou modifiée, les routes et les zones accessibles aux véhicules peuvent changer. Cela signifie que les cartes utilisées par les GPS doivent être régulièrement mises à jour pour refléter ces changements. Sans une mise à jour régulière, les GPS risquent de guider les conducteurs vers des zones interdites ou de leur faire prendre des itinéraires plus longs pour contourner les ZFE. Les fabricants de GPS doivent donc travailler en étroite collaboration avec les autorités locales pour s'assurer que leurs cartes sont à jour et que les conducteurs reçoivent les informations les plus récentes.

Une autre incidence potentielle des ZFE sur les GPS concerne la planification des itinéraires. Les conducteurs peuvent être confrontés à des défis supplémentaires pour éviter les zones à faibles émissions. Les GPS devront être programmés pour tenir compte des ZFE lors du calcul des itinéraires, en évitant les zones interdites aux véhicules les plus polluants. Cela peut entraîner des itinéraires plus complexes et plus longs, ce qui peut être frustrant pour les conducteurs. Toutefois, cela peut également encourager l'utilisation de modes de transport plus respectueux de l'environnement, tels que les transports en commun ou les véhicules électriques, qui sont souvent exemptés des restrictions de ZFE.

Il est important de noter que les incidences des ZFE sur les GPS peuvent varier en fonction de la manière dont ces zones sont mises en œuvre dans chaque ville. Certaines ZFE peuvent être permanentes, tandis que d'autres peuvent être mises en place uniquement pendant certaines heures de la journée ou de la semaine. Certains GPS peuvent déjà prendre en compte ces restrictions horaires pour planifier les itinéraires. Cependant, les conducteurs doivent être conscients des différentes règles dans chaque ville et s'assurer que leurs GPS sont configurés correctement pour éviter les zones à faibles émissions.

En fin de compte, les ZFE sont des mesures importantes pour améliorer la qualité de l'air dans les zones urbaines et lutter contre la pollution. Bien qu'elles puissent avoir des incidences sur les GPS, notamment en termes de mises à jour des cartes et de planification des itinéraires, ces problèmes peuvent être atténués grâce à une collaboration étroite entre les fabricants de GPS, les autorités locales et les conducteurs. L'objectif ultime est de parvenir à des villes plus propres et plus durables, tout en offrant aux conducteurs les informations nécessaires pour se déplacer efficacement et en respectant les règles de chaque ZFE.


13 février 2022

Le poulpe : nouveau candidat extraterrestre ?

Il y a quelques temps, sur mon blog, j’avais écrit une petite publication sur l’origine de la vie intelligente :
Aujourd’hui, je me pose la question concernant une forme de vie sur notre planète, et qui aurait pu évoluer différemment sur d’autres : le poulpe.
Cette créature ne possède pas ancêtre connu.
Elle dispose de 3 cœurs, et de 9 cerveaux : 1 dans chaque tentacule, plus un central.
Elle est capable d’utiliser des outils, comme, par exemple, utiliser une de ses tentacules pour ouvrir un bocal contenant de la nourriture.

Il dispose donc de membres préhensibles.
De plus, elle a l’habitude de vivre dans un environnement avec une pression plus forte que celle du niveau de la Terre, et a l’habitude d’évoluer dans un environnement en 3 dimensions.
Ne pensez-vous pas que, dans un contexte d’évolution différent, cela pourrait faire un parfait candidat pour une intelligence extra-terrestre ?

26 octobre 2020

666

 Les experts de la civilisation Maya et de leurs prophéties se sont trompés : 

la fin du monde n’a pas eue lieu en 2012.

Elle aura lieu en 2112, le 21 décembre à 6h00.

21/12 => 6

2112 => 6

6 heure du matin.

Cela correspond à 666, le chiffre de la bête, selon l’apocalypse selon Saint Jean.

Je vous rappelle aussi que la dernière fois que le nombre 666 s’est appliqué à un événement mémorable, fut le 6 juin 1944 à 6h00 (666) du matin : débarquement allié en Normandie.

Et je suis sûr que si vous étudiez un peu l’histoire, vous pourrez découvrir que le nombre 666 est associé à d’autres événements mémorables !

Comme quoi on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres et nombres...

08 août 2020

Les Véganistes commence à me gonfler !!!

Je ne cesse de voir des articles de la part de cette catégorie de la population qui veulent imposer leur façon de vivre à l’ensemble des êtres humains, avec des arguments de plus en plus fallacieux :
- c’est pas ta mère, c’est pas ton lait : contre la consommation de lait de vache pour les nourrissons...
- l’être humain n’est pas adapté à la consommation de viande animale : depuis 50.000 ans, ça se saurait...
- la vache est un individu comme les autres : je n’ai jamais pu avoir une conversation avec un bovin...

Est-ce que demain, on pourrait voir tous les prédateurs carnassiers se mettre à consommer que des végétaux et légumes ?
Les lions, tigres, puma, lézard, serpents, dragons, se mettraient à brouter de l’herbe ?
Les aigles, les faucons, à ne manger que des fruits ?
Les requis, les dauphins, les thons, à ne manger que des algues ?

Il y a près de 50.000, une espèce de primate a commencé à chasser des animaux et les manger.
A cette époque, ils n’avaient pas encore une intelligence très développée.
De toute façon, même les singes d’aujourd’hui utilisent des bâtons pour les introduire dans des fourmilières, et déguster les fourmis.
Donc, si nos ancêtres lointains se sont mis à chasser et manger des animaux, en-dehors de toute conscience végan, c’est bien parce que leur organisme été adapté à cette consommation !
D’ailleurs, nous ne sommes toujours pas adaptés à la consommation des céréales brutes : le blé, le soja, le maïs, le quinoa, sont des céréales que nous devons préparer, cuire afin de pouvoir les rendre digestes.
Nous n’avons pas 5 estomacs, nous ne ruminons, et ne sommes donc pas adaptés à la consommation brute de végétaux et légumes.
Idem pour beaucoup de fruits : nous sommes obligés de les éplucher avant de les consommer.

Et puis, il faut replacer tout ceci dans le développement de la civilisation humaine.
- fin 1800, nous n’étions qu’un milliard sur terre. Tous les élevages étaient « traditionnels ». 
On tuait la vache, le cochon, le lapin, de la ferme. On prenait les œufs des poules qui gambadaient dans leurs enclos. 
On chassait le cerf, le sanglier, pour s’en nourrir. Les indiens d’Amérique chassaient le bison, le castor.

Si nous n’étions pas adaptés à ce type de consommation, pourquoi cela existait depuis si longtemps !!!

Je ne connais aucune espèce vivante qui consommerait naturellement des aliments qu’elle n’est pas capable d’assimiler !!!

- après les deux guerres mondiales, nous étions près de 3 milliards sur cette Terre.
- puis il y a eu le baby-boom, puis la crise pétrolière : nous étions près de 5 milliards.

Toujours plus nombreux, et avec moins de pouvoir d’achat.

Alors sont nés les élevages intensifs, et les grands céréaliers qui proposaient des semences plus résistantes, et donc plus de récoltes.
Animaux sous antibiotiques pour limiter les morts, et donc les pertes. Uniformisation des cultures pour maximiser la production. Graines transgéniques pour diminuer les maladies et les pertes.
Il a fallu nourrir de plus en plus d’êtres humains, et toujours à moindre coût.
Et ce n’est pas les industriels qui sont à l’origine de cela, mais bien les consommateurs, qui n’avaient plus autant de trésorerie. Et qui demandaient des produits de moins en moins chers.
Idem pour l’habillement, les produit industriels, ...
Et tandis que notre confort s’améliorait (frigo, congélateur, machine à laver, télévision, ...), notre durée de vie s’allongeait.
Il fallait nourrir toujours plus de personnes, de plus en plus longtemps, et toujours à moindre coût.
Et donc, l’élevage et la culture intensifs se sont développés, la déforestation a augmenté pour fournir plus de terres cultivables, et sont devenus la norme.

Aujourd’hui, nous sommes près de 7 milliards sur Terre, vivant toujours de plus en plus longtemps.
Et on prend seulement conscience des dommages de ces exploitations intensives, qui ont réduit le nombre d’espèces disponibles, tant pour les animaux que pour les céréales et les fruits et légumes.

Alors oui, il faut revenir à des exploitations plus raisonnables, plus diversifiées.
Il y a du progrès : fin des safaris pour chasser des lions ou des éléphants, retour sur le marché de variétés de graines oubliées.
Mise en place d’une pêche contrôlée, avec des rotations, pour permettre à certaines espèces de repeupler les océans, même si tous les pays ne jouent pas le jeu.
C’est pas gagné, mais nous progressons.

Par contre, les végans qui disent que nous ne sommes pas adaptés à la consommation animale, que la vache, le poisson, ou le poulet est un individu au même titre qu’un être humain : je me marre !!!

Ils renient 50.000 ans d’évolution. Ils renient ce qu’ils sont réellement.

Et si les céréales étaient si bonnes pour nous, totalement assimilables, pourquoi ne somme nous pas capables de les manger bruts ?
Pourquoi les « steak de soja », « les saucisse Végan », les « nuggets Végan », ont-il l’aspect, l’odeur et le goût de la viande : c’est bien parce que notre organisme est attiré par ces produits.
Cela stimule notre cerveau reptilien, et nous incite à consommer ce type de produit.
Je ne suis pas sûr qu’un « steak de soja », qui a l’apparence, l’odeur et le goût du soja soit réellement appétissant. 
Idem pour les autres produits...
Il faut beaucoup de mélanges, d’assaisonnements, pour les rendre savoureux.

Alors oui, il y a des élevages, des abattoirs qui ont encore des méthodes barbares.
Oui, il y a encore des agriculteurs qui utilisent des pesticides à outrance.
Et je parle au niveau mondial, pour ne stigmatiser personne.

Mais il y a aussi des élevages respectueux, des abattoirs dignes, des exploitations agricoles de plus en plus naturelles, de la pêche contrôlée et modérée. 

Mais de la à considérer qu’une vache, qu’un thon, qu’un huître, est l’équivalent d’un être humain, et qu’on doit arrêter de les consommer, c’est contre-nature pour l’être humain.
Il n’a pas été conçu comme une vache, qu’un thon, ou qu’une huître...
C’est purement aberrant !!!

De plus, ces végans veulent imposer leur mode de vie à tous, en saccageant des exploitations, en brûlant des maisons d’éleveurs et d’agriculteurs, en vandalisant et stigmatisant des boucheries.
J’appelle cela du terrorisme alimentaire !!!

Pour ma part, et comme la majorité des êtres humains, je consomme de la viande, crue ou cuite, des abats, des poisons crus ou cuits, des céréales préparées (et non pas brutes), des fruits et légumes épluchés (et non pas bruts).
Et désolé pour eux, mais moi, je ne me sens pas l’égal d’une vache, d’une poule, d’une sardine, d’une moule ou d’une huître...
Libre à eux de retourner dans la jungle, parmi nos cousins, et de vivre comme nos ancêtres, avant l’évolution.

MAIS QU’ILS ARRÊTENT DE NOUS FAIRE CHIER !!!

12 avril 2020

Comment le Covid 19 va changer le monde ?

Depuis le temps de la grippe espagnole, les techniques industrielles ont beaucoup évoluées.

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises se rendent compte que la loi des 20/80 (80 % de la production est externalisée à 20 % des pays étrangers) est dangereux, même si à court terme c’est économiquement rentable.

Je pense donc que l’on va voir les productions locales augmenter, une fois le confinement terminé, ce qui est une bonne chose pour l’emploi.

Mais cette épidémie révèle également la faiblesse de nos techniques de productions, basées sur la main d’œuvre humaine.
Car un robot ne tombe pas malade, et fonctionne 24 h sur 24, sans faire grève non plus, et sans demander d’augmentation de salaire...
Je prévois donc une explosion des techniques de productions robotisées, et donc des licenciements en masse du personnel devenu inutile.
Le chef d’entreprise prévoyant préfèrera sécuriser sa production grâce à plus d’automatismes que d’embauches.

Et il faudra faire attention à de nouvelles attaques virales, mais informatiques cette fois-ci.
Donc, les développeurs vont être des compétences de plus en plus recherchées.

Cette crise va donc provoquer un boum dans la conception et production de robots, et une crise de l’emploi, car il faudra de nouvelles compétences, et ceux qui ne pourront s’adapter vont rester sur le carreau,

Et moins de travailleurs, mais avec un pouvoir d’achat supérieur va également changer l’industrie du tourisme, et tout le paysage économique du monde.

 C‘est excellent de se mobiliser aujourd’hui contre un virus qui peut encore nous réserver des surprises, par des mutations par exemple.

Mais il faut dès aujourd’hui penser au monde de demain, comment se ferra la répartition du travail, comment les inégalités vont évoluer.

Soyez sûr d’une chose, le monde que vous connaissez aujourd’hui disparaîtra après la fin de cette pandémie, et personne n’est réellement prêt, car tous sont plutôt concentrés sur la crise actuelle que sur l’après crise, qui n’en serra qu’une autre !!!

Bon courage à tous.

05 avril 2020

Comment le gouvernement mets des millions de français dans l’illégalité.

Face à la pandémie et pour éviter la propagation, le gouvernement souhaite mettre un maximum de personne en télétravail.

Mais la mise en place du télétravail pour un salarié doit se faire sous des conditions strictes.

L’employeur doit fournir le matériel nécessaire, et s’assurer que la pièce dédiée est conforme, particulièrement sur la réglementation électrique.
En cas de départ de ce ou d’électrocution, c’est l’employeur qui est responsable, et c’est considéré comme un accident du travail.
Si l’employeur n’a pas vérifié la conformité du local dans lequel le salarié va exercer son activité, c’est comme s’il oubliait d'exécuter les contrôles réglementaires dans ses propres locaux.
Le poste de travail du travailleur est une extension, et doit être considéré comme tel par l’entreprise.
De plus, le salarié doit être considéré comme un travailleur isolé car, en cas, de malaise, il n’y a personne de l’entreprise qui peut venir l’aider, et le salarié vit peut être seul. Il n’a pas accès aux secouristes du travail, ni à l’appel du SAMU en cas d’évènement grave se produisant chez lui pendant ses plages d’activité professionnelles !!!

Combien y a t’il de télétravailleur dont l’équipement n’a pas été fourni par l’entreprise, et dont la conformité réglementaire des locaux qu’ils occupent n’a pas été validée bar un organisme compétent.

Je pense donc que la majorité des travailleurs actuels sont dans l’illégalité, et que si les inspecteurs de l’URSAFF pouvait faire leur travail dans des conditions normales, nous verrions de multiples condamnation pour non respect des réglés du télétravail.
Mais ils doivent être en confinement et en télétravail eux-mêmes !!!

Je pense que cette crise va permettre de changer en profondeur certaines réglés du code du travail, en particulier celles concernant le Télétravail, et les réglés concernant le Travailleur isolé.

Préparez-vous à de lourdes modifications.

« DROITS ET OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR

DEVOIR D’INFORMATION

L’employeur informe le télétravailleur des dispositions légales et des règles propres à l’entreprise relatives à la protection des données et à leur confidentialité.

Il l’informe aussi :

  • De toute restriction à l’usage d’équipements ou outils informatiques et, en particulier, de l’interdiction de rassembler et de diffuser des matériels illicites via Internet ;
  • Des sanctions en cas de non-respect de ces restrictions (art. L. 1222-10 2° CT).

MISE EN CONFORMITÉ DU DOMICILE DU SALARIÉ

Lorsque le télétravail s’exerce au domicile du salarié, l’employeur doit s’assurer, au préalable, de la conformité du lieu consacré au télétravail et des installations électriques (art. 7 ANI).

Pour cela, l’employeur doit recueillir l’accord du salarié. Si le salarié s’oppose à la vérification de la conformité de son domicile, par un expert diligenté par l’employeur, deux situations peuvent se présenter :

  • L’employeur lui refuse le télétravail ;
  • L’employeur lui demande de prouver la conformité de son domicile au télétravail. Cette preuve peut se faire par le biais d’un certificat de conformité technique et électrique qui sera à la charge de l’employeur, ou par une attestation sur l’honneur du salarié selon laquelle il affirme posséder une installation technique et électrique conforme à l’exercice du télétravail.

Il est recommandé d’obtenir que le salarié s’engage, par écrit, à aménager à son domicile un espace de travail spécifique, répondant aux normes d’installations électriques.

FOURNITURE DE L’ÉQUIPEMENT

En principe, l’employeur fournit, installe et entretient les équipements de travail nécessaires au télétravail lorsqu’il s’exerce à domicile : ordinateur, connexion Internet, imprimante, ligne téléphonique, voire bureau et fauteuil.

Compte tenu de cette obligation pesant sur l’employeur, si le télétravailleur utilise son propre équipement pour la réalisation de son travail, l’employeur devrait, a minima, assurer l’adaptation du matériel et sa maintenance, même si ce n’est pas lui qui l’a fourni.

L’accord collectif ou l’avenant au contrat de travail peuvent prévoir et encadrer cette situation.

PARTICIPATION AUX FRAIS ET DÉPENSES

Coûts liés au télétravail

L’employeur doit prendre en charge tous les coûts découlant directement de l’exercice du télétravail, notamment le coût du matériel, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci (art. L. 1222-10 1° CT).

Lorsque le salarié fait l’avance des frais, il sera remboursé par l’employeur. Ce dernier peut donc prendre en charge intégralement, ou au prorata du nombre de jour télétravaillés, l’abonnement personnel téléphonique ou à Internet.

Utilisation du domicile à des fins professionnelles

L’utilisation par le salarié de son domicile génère des frais fixes (loyer, taxes …) et variables (chauffage, électricité …). Si l’employeur prend en charge ces frais, la part déductible correspond à la quote-part des frais que le salarié supporte réellement au titre du local affecté à un usage professionnel. Cette quote-part est déterminée sur la base du rapport surface du local concerné/superficie totale de l’habitation principale.

L’occupation du domicile à des fins professionnelles, et à la demande de l’employeur, doit faire l’objet du versement d’une contrepartie au bénéfice du salarié (Cass. soc. 7 avril 2010 n° 08-44.865 et Cass. soc. 11 juillet 2012 n° 10-28.847).

Régime social

Les frais engagés par le télétravailleur sont considérés comme des charges inhérentes à la fonction ou à l’emploi. Leur remboursement est donc déductible de l’assiette des cotisations sociales, sous réserve que l’employeur justifie de la réalité des dépenses professionnelles supportées par le salarié (art. 6 de l’arrêté du 20 décembre 2002).

3 catégories de frais peuvent être identifiées :

  • Les frais fixes et variables liés à la mise à disposition d’un local privé pour un usage professionnel ;
  • Les frais liés à l’adaptation d’un local spécifique ;
  • Les frais de matériel informatique, de connexion et de fournitures diverses.

Pas de prise en charge des frais de repas

A priori, l’employeur n’a pas à verser de prime de panier ou de titre-restaurant pour les jours où le salarié est en télétravail car le fondement de ce droit vient du fait qu’il ne peut pas prendre ses repas à son domicile. De fait, lorsque le salarié télétravaille, il est chez lui. Il ne peut donc pas bénéficier d’une indemnité de repas.

RESPECT DE LA VIE PRIVÉE DU TÉLÉTRAVAILLEUR

L’employeur est tenu de respecter la vie privée du télétravailleur. Il doit donc fixer avec le salarié, et indiquer les plages horaires durant lesquelles il peut le contacter (art. L. 1222-10 5° CT).

Si l’employeur met en place un moyen de surveillance, celui-ci doit être pertinent et proportionné à l’objectif poursuivi, et le télétravailleur doit en être informé (art. 6 ANI).

DROITS ET OBLIGATIONS DU TÉLÉTRAVAILLEUR

EGALITÉ DE TRAITEMENT

Le télétravailleur est un salarié de l’entreprise et bénéficie donc des mêmes droits et avantages légaux et conventionnels que les salariés en situation comparable qui travaillent dans les locaux de l’entreprise (art. 4 ANI).

A ce titre, il bénéficie des mêmes conditions de participation et d’éligibilité aux élections des instances représentatives du personnel (art. 11 ANI).

Comme les autres salariés, le télétravailleur est pris en compte dans les effectifs de l’entreprise pour la détermination des seuils.

OBLIGATIONS DU TÉLÉTRAVAILLEUR

Le télétravailleur doit suivre les règles fixées par l’employeur et prendre soin des équipements confiés par l’entreprise.

En cas de défaillance, de détérioration ou de perte du matériel, le salarié doit en aviser immédiatement l’employeur suivant les modalités fixées dans le contrat (art. 7 ANI).

Le télétravailleur doit être couvert par une assurance pour couvrir l’espace au domicile dédié à l’activité professionnelle ainsi que le matériel mis à disposition par l’employeur (art. 2 ANI). En pratique, l’assurance habitation du salarié est étendue à la situation de télétravail.

L’accord collectif ou la charte employeur peuvent prévoir que le salarié donne une attestation d’assurance en ce sens à son employeur.

SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TÉLÉTRAVAILLEUR : RÈGLES

RÔLES DES DIFFÉRENTS ACTEURS

L’employeur doit veiller au strict respect par le télétravailleur des dispositions légales et conventionnelles relatives à la santé et la sécurité au travail. Pour cela, l’employeur doit informer le télétravailleur de la politique de l’entreprise en matière de santé et de sécurité au travail, en particulier, des règles relatives à l’utilisation des écrans de visualisation (art. 8 ANI).

Afin de vérifier la bonne application des règles en matière de santé et de sécurité, le CSE ou l’inspection du travail ont accès au lieu du télétravail selon les dispositions en vigueur. Lorsque le télétravail s’effectue au domicile du salarié, cet accès est subordonné à l’accord et à une notification de l’intéressé.

L’employeur doit prendre toute mesure pour prévenir l’isolement du télétravailleur par rapport aux autres salariés. Le salarié doit pouvoir rencontrer régulièrement sa hiérarchie et ses collègues (art. 9 ANI).

De même, afin d’éviter les risques de surcharge de travail du télétravailleur, la charge de travail et les critères de résultat exigés du télétravailleur doivent être identiques à ceux des autres salariés de l’entreprise. La charge de travail et les délais d’exécution doivent permettre au télétravailleur de respecter la législation relative à la durée du travail, notamment la durée maximale du travail et les temps de repos (art. 9 ANI).

En effet, l’employeur doit veiller au respect de la réglementation sur le temps de travail, notamment en s’assurant de la fiabilité du système de décompte des heures supplémentaires (arrêté du 15 juin 2006).

CAS PARTICULIER DE L’ACCIDENT DU TRAVAIL

Est considéré comme un accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise (art. L. 411-1 CSS).

En cas d’accident et lorsque le télétravail est effectué au domicile du salarié, il devra être démontré qu’il est imputable à son activité professionnelle pour qu’il puisse bénéficier d’une prise en charge au titre des AT, notamment qu’il est survenu au temps et au lieu de travail. Or, l’identification des horaires de travail est par définition imprécise en cas de télétravail à domicile.

L’accord collectif ou la charte employeur peuvent prévoir une présomption du caractère professionnel d’un accident survenu au domicile du télétravailleur. En tout état de cause, c’est la caisse qui, au regard des circonstances de l’accident, décidera ou non de qualifier l’accident en accident du travail. »

25 mars 2020

De la prévision de notre avenir

Ce qui arrive à l’humanité est inéluctable.


L’avenir est déjà écrit depuis l’explosion initiale du Big Bang.


Tout est une réaction de cause à effet, et ce qui arrive aujourd’hui est la résultante de toutes les interactions passées.

Nous croyons à notre libre arbitre, mais celui-ci est conditionné par nos gènes, notre éducation, nos expériences passées.

Toutes nos décisions pourraient être prévisibles si nous pouvions m’être en équation tous ces paramètres.


Tout comme les prévisions météos, nous sommes capables de prendre en compte de plus en plus d’éléments pour parvenir à des prédictions fiables.

Mais comme nous sommes incapables de prendre en compte TOUS les éléments, il reste une part d’incertitude.


Et si nous pouvions prendre en compte TOUS les éléments provoquant une certaine situation, nous pourrions faire en sorte que celle-ci ne se produise pas pas.


Par exemple, si nous pouvions prédire à un dirigeant d’un état que celui-ci subirait une révolution dans les 2 ans à venir, ce dirigeant prendrait toutes les dispositions pour que cette révolution ne se produise pas (baise des impôts, subventions massives, renforcement des forces de l’ordre).

Et donc, cette révolution ne se produirait pas.

Alors le dirigeant serait en colère contre les prévisionistes : « Vous m’aviez prévu une révolution, hors elle ne s’est pas produite. J’ai dépensé mon argent pour rien ».

Réponse des prévisionnistes : « Mais si cette révolution n’a pas eu lieu, c’est bien parce que nous l’avions prévu... ».


Mais tout ceci ne serait pas le fruit du hasard ou des prévisions, mais de réactions en chaîne de causes à effets depuis la création de l’univers.


Et si nous étions capables de mettre en équation les premières interactions des premières particules d’énergie et de matière de l’univers, alors nous serions capables de prédire l’avenir.


L’avenir est déjà écrit, mais nous reste imprévisible.

Un tiers de l'humanité en confinement

Un tiers de l'humanité en confinemenT

Cette crise va nous permettre de constater qu'avec les technologies actuelles et prochaines, nous n'aurons presque plus besoin de sortir de chez nous pour vivre 

Nous n'aurons plus besoin de conduire, voire même, de posséder une voiture, nous n'aurons plus besoin de faire les courses qui seront automatiquement passées par notre frigo, notre robot ménager sera la pour maintenir la propreté de notre intérieur, et de même pour notre robot de jardin.

Cet événement va aussi doper les recherches en robotique pour que ceux-ci puissent effectuer un maximum de tâches réalisées par des humains actuellement.

Ce virus représente bien pour moi une apocalypse, dans le sens de l'apogée d'un cycle, celui de la domination humaine, au profit de la robotique.

Cela ne va pas se faire en 3 ans, mais d'ici la fin du siècle.

J'aimerais appeler cette période "l'humanitique"


L’Islande découvre 40 mutations du civid-19

Et ce n’est qu’un début...

Vous pensiez que nous allions atteindre prochainement le pic de l’épidémie, mais nous avons déclenché un tremblement de terre dont les répliques sont à venir !!!

Bon courage à tous.

Et ce n’est qu’un début...

Et ce n’est qu’un début...

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