- c’est pas ta mère, c’est pas ton lait : contre la consommation de lait de vache pour les nourrissons...
- l’être humain n’est pas adapté à la consommation de viande animale : depuis 50.000 ans, ça se saurait...
- la vache est un individu comme les autres : je n’ai jamais pu avoir une conversation avec un bovin...
Est-ce que demain, on pourrait voir tous les prédateurs carnassiers se mettre à consommer que des végétaux et légumes ?
Les lions, tigres, puma, lézard, serpents, dragons, se mettraient à brouter de l’herbe ?
Les aigles, les faucons, à ne manger que des fruits ?
Les requis, les dauphins, les thons, à ne manger que des algues ?
Il y a près de 50.000, une espèce de primate a commencé à chasser des animaux et les manger.
A cette époque, ils n’avaient pas encore une intelligence très développée.
De toute façon, même les singes d’aujourd’hui utilisent des bâtons pour les introduire dans des fourmilières, et déguster les fourmis.
Donc, si nos ancêtres lointains se sont mis à chasser et manger des animaux, en-dehors de toute conscience végan, c’est bien parce que leur organisme été adapté à cette consommation !
D’ailleurs, nous ne sommes toujours pas adaptés à la consommation des céréales brutes : le blé, le soja, le maïs, le quinoa, sont des céréales que nous devons préparer, cuire afin de pouvoir les rendre digestes.
Nous n’avons pas 5 estomacs, nous ne ruminons, et ne sommes donc pas adaptés à la consommation brute de végétaux et légumes.
Idem pour beaucoup de fruits : nous sommes obligés de les éplucher avant de les consommer.
Et puis, il faut replacer tout ceci dans le développement de la civilisation humaine.
- fin 1800, nous n’étions qu’un milliard sur terre. Tous les élevages étaient « traditionnels ».
On tuait la vache, le cochon, le lapin, de la ferme. On prenait les œufs des poules qui gambadaient dans leurs enclos.
On chassait le cerf, le sanglier, pour s’en nourrir. Les indiens d’Amérique chassaient le bison, le castor.
Si nous n’étions pas adaptés à ce type de consommation, pourquoi cela existait depuis si longtemps !!!
Je ne connais aucune espèce vivante qui consommerait naturellement des aliments qu’elle n’est pas capable d’assimiler !!!
- après les deux guerres mondiales, nous étions près de 3 milliards sur cette Terre.
- puis il y a eu le baby-boom, puis la crise pétrolière : nous étions près de 5 milliards.
Toujours plus nombreux, et avec moins de pouvoir d’achat.
Alors sont nés les élevages intensifs, et les grands céréaliers qui proposaient des semences plus résistantes, et donc plus de récoltes.
Animaux sous antibiotiques pour limiter les morts, et donc les pertes. Uniformisation des cultures pour maximiser la production. Graines transgéniques pour diminuer les maladies et les pertes.
Il a fallu nourrir de plus en plus d’êtres humains, et toujours à moindre coût.
Et ce n’est pas les industriels qui sont à l’origine de cela, mais bien les consommateurs, qui n’avaient plus autant de trésorerie. Et qui demandaient des produits de moins en moins chers.
Idem pour l’habillement, les produit industriels, ...
Et tandis que notre confort s’améliorait (frigo, congélateur, machine à laver, télévision, ...), notre durée de vie s’allongeait.
Il fallait nourrir toujours plus de personnes, de plus en plus longtemps, et toujours à moindre coût.
Et donc, l’élevage et la culture intensifs se sont développés, la déforestation a augmenté pour fournir plus de terres cultivables, et sont devenus la norme.
Aujourd’hui, nous sommes près de 7 milliards sur Terre, vivant toujours de plus en plus longtemps.
Et on prend seulement conscience des dommages de ces exploitations intensives, qui ont réduit le nombre d’espèces disponibles, tant pour les animaux que pour les céréales et les fruits et légumes.
Alors oui, il faut revenir à des exploitations plus raisonnables, plus diversifiées.
Il y a du progrès : fin des safaris pour chasser des lions ou des éléphants, retour sur le marché de variétés de graines oubliées.
Mise en place d’une pêche contrôlée, avec des rotations, pour permettre à certaines espèces de repeupler les océans, même si tous les pays ne jouent pas le jeu.
C’est pas gagné, mais nous progressons.
Par contre, les végans qui disent que nous ne sommes pas adaptés à la consommation animale, que la vache, le poisson, ou le poulet est un individu au même titre qu’un être humain : je me marre !!!
Ils renient 50.000 ans d’évolution. Ils renient ce qu’ils sont réellement.
Et si les céréales étaient si bonnes pour nous, totalement assimilables, pourquoi ne somme nous pas capables de les manger bruts ?
Pourquoi les « steak de soja », « les saucisse Végan », les « nuggets Végan », ont-il l’aspect, l’odeur et le goût de la viande : c’est bien parce que notre organisme est attiré par ces produits.
Cela stimule notre cerveau reptilien, et nous incite à consommer ce type de produit.
Je ne suis pas sûr qu’un « steak de soja », qui a l’apparence, l’odeur et le goût du soja soit réellement appétissant.
Idem pour les autres produits...
Il faut beaucoup de mélanges, d’assaisonnements, pour les rendre savoureux.
Alors oui, il y a des élevages, des abattoirs qui ont encore des méthodes barbares.
Oui, il y a encore des agriculteurs qui utilisent des pesticides à outrance.
Et je parle au niveau mondial, pour ne stigmatiser personne.
Mais il y a aussi des élevages respectueux, des abattoirs dignes, des exploitations agricoles de plus en plus naturelles, de la pêche contrôlée et modérée.
Mais de la à considérer qu’une vache, qu’un thon, qu’un huître, est l’équivalent d’un être humain, et qu’on doit arrêter de les consommer, c’est contre-nature pour l’être humain.
Il n’a pas été conçu comme une vache, qu’un thon, ou qu’une huître...
C’est purement aberrant !!!
De plus, ces végans veulent imposer leur mode de vie à tous, en saccageant des exploitations, en brûlant des maisons d’éleveurs et d’agriculteurs, en vandalisant et stigmatisant des boucheries.
J’appelle cela du terrorisme alimentaire !!!
Pour ma part, et comme la majorité des êtres humains, je consomme de la viande, crue ou cuite, des abats, des poisons crus ou cuits, des céréales préparées (et non pas brutes), des fruits et légumes épluchés (et non pas bruts).
Et désolé pour eux, mais moi, je ne me sens pas l’égal d’une vache, d’une poule, d’une sardine, d’une moule ou d’une huître...
Libre à eux de retourner dans la jungle, parmi nos cousins, et de vivre comme nos ancêtres, avant l’évolution.
MAIS QU’ILS ARRÊTENT DE NOUS FAIRE CHIER !!!