05 février 1986

Le tyran

Sur la plaine morose Glisse une ombre solitaire Un voyageur égaré dans la vie S'enfuit entre le béton En mon coeur monotone Palpite une parcelle d'espoir Tout n'est qu'ombre, désolation, La tristesse s'acharne sur le bonheur Tandis que le jour détruit la nuit Le noir, à jamais perdu, Se souvient des instants de joie Et rêve de dominer encore Le sommeil des Hommes L'imagination des rêveurs. Tout dans cet univers Est soumis à la loi du tyran Rien ne lui résiste Et pourtant peu de choses suffiraient : Un chant s'élevant du fond des âmes Un fantasme évadé de sa prison Et la monotonie serait à jamais brisée. Mais le jour est le maitre Et la nuit a disparue Elle s'est enfuie face au géant Qui voulait asservir les esprits. Là-bas l'espoir renait Car un homme s'est élevé Contre le joug de la société.

Aucun commentaire: