17 janvier 1986

Complainte

Le temps d'un orage
Et ma colère s'apaise
Ta main que je baise
Fait tomber ma rage

Ton sourire réveille
En mon coeur troublé
Les chants de l'été
Comme un rayon de soleil

La pâle clarté de la lune
Fait ressurgir mes souvenirs
La brume percée de tes rires
Nos promenades dans les dunes

Les doux rivages du bonheur
Sont maintenant ancrés dans ma mémoire
Et quand surgit la solitude noire
Je les arrose de mes pleurs

Tu es partie avec eux
Me laissant seul face au vide
Un jour le temps avec ses rides
Viendra me ferme les yeux

Alors je serai délivré
Du rêve d'un amour impossible
Et du néant montera un cri inaudible
Car malgré tout je continuerai à t'aimer

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