10 février 2010

Réforme de l'éducation supérieure

Les écoles sont des entreprises comme les autres : elles ont besoin d'étudiants pour se financer, payer les professeurs, les locaux, les administratifs...

De ce fait, je pense que beaucoup d'école ne proposent des formations que pour attirer un nombre maximum d'étudiants, sans se préoccuper des débouchés réels qu'il peut y avoir. Les écoles devraient, comme les entreprises, faire des études pour savoir quel nombre de postes est disponible pour chaque fonction. Il faudrait peut-être même que ce soit le gouvernement, par le biais du ministère de l'éducation nationale, qui diffuse ces informations à toutes les écoles.

On pourrait aller plus loin, en décidant que ce même ministère imposerait à chaque école un nombre de places maximum pour chaque formation.

Pourquoi former 100 comptables si les entreprises ne prévoient d'en recruter que 50 ? Cela ne fait que mettre 50 personnes de plus au chômage... Et pour avoir ces estimations, il faudrait que chaque entreprise soit sollicitée, en même temps que leur déclarations financières annuelles, pour qu'elle indique ses prévisions de recrutement pour l'année suivante.

Cela ne devrait être en aucun cas une obligation pour l'entreprise de recruter. Il ne doit s'agir que d'une information non contraignante.

Ainsi pour chaque type de poste on aurait la formule suivante :

prévisions d'embauche + nombre de personne de cette fonction au chômage = nombre de place en formation disponible pour les écoles.

Et cela devrait permettre de réduire le chômage tout en proposant aux étudiants des formations réellement porteuse d'emploi. Mais ces écoles restent des entreprises...

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